ROBINET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1285 « sorte de figure qui orne le haut bout d'un instrument à cordes » (J.
Bretel,
Tournoi de Chauvency, éd. M. Delbouille, 2552);
2. 1401 « appareil placé sur un tuyau de canalisation que l'on peut ouvrir et fermer pour régler le passage d'un fluide » (
Compte de la ville d'Amiens ds
Havard);
3. a) 1675 fig. « ce qui retient momentanément un flux quelconque » (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 735);
b) 1740-55
tenir le robinet « user d'une chose à sa volonté » (
St Simon,
Mém., éd. G. Truc, t. 3, p. 961);
c) 1835
robinet d'eau tiède « homme qui parle ou écrit longuement, mais n'exprime que des choses communes » (
Ac.). Dér. de
robin1*, au sens de « mouton »; suff.
-et*, les premiers robinets avaient souvent la forme d'une petite tête de mouton.