RIPER, verbe
Étymol. et Hist. A. Trans.
1. a) 1328 fig. « étriller » (doc. ds
Gdf. Compl.); de nouv. 1623 «
id. » (
Pasquil des Cocus ds
Variétés hist. et littér., éd. Ed. Fournier, t. 3, p. 221:
ripper);
b) 1690 « ratisser ou gratter la pierre avec la ripe » (
Fur.);
2. 1752 « faire glisser un fardeau sur un plan incliné » (
Trév.:
ripper).
B. Intrans.
1. a) 1831 mar. (
Will.: le câble
ripe);
b) 1904 « glisser en biais, de côté » (
Nouv. Lar. ill.);
2. 1916 « s'en aller, partir » (
Barbusse, loc. cit.). Prob. empr. au m. néerl. (ou peut-être déjà issu de l'a. b. frq.)
rippen « tirailler, palper », var. phonét. de
rîban « frotter » (v.
ribaud);
cf. l'a. h. all.
rippeln, propr. « faire passer le lin dans un peigne de fer qui sépare la graine des tiges », le flam.
rippen « ouvrir brusquement, déchirer » et le m. néerl.
ribbelen « mettre en mouvement, tirailler, palper ». Voir
FEW t. 16, p. 726a-b.