REMÈDE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1181
remede de medecines (
Statuts d'hotels-Dieu et de léproseries ds Le Grand ds
Quem. DDL t. 4); 1601
faire un remède à qqn (
Journal de Jean Héroard, 1, 2 d'apr.
FEW t. 10, p. 236b); 1797
remèdes de bonne femme (
Sénac de Meilhan,
Émigré, p. 1671); 1864
remède de cheval (
Sand,
Corresp., t. 5, p. 8);
2. fig. 1174-76
remedie « ce qui est employé pour supprimer ou guérir un mal quelconque » (
Garnier de Pont-
Sainte-
Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 3315); fin
xives.
remede d'amours (
Eustache Deschamps,
Balades amoureuses, éd. De Queux de Saint-Hilaire, t. 3, p. 259); 1823
aux grands maux, les grands remèdes (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 949).
B. 1586 orfèvr. (
Ordonnance des tireurs et batteurs d'or ds
Littré). Empr. au lat.
remedium « remède, médicament »; fig. « préservatif, expédient », dér. de
mederi « soigner, traiter ». L'a. fr. possède, parallèlement, la forme
remire (av. A 1, 1
erquart
xiies.,
Lapidaire de Marbode, éd. P. Studer et J. Evans, p. 31, 81; av. A 2,
ca 1175,
Benoit,
Chronique des ducs de Normandie, 1256 ds T.-L.).