RAMPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1584 « plan incliné sur lequel sont établis les degrés ou marches d'un escalier » (d'apr.
FEW t. 16, p. 658b); 1845 (
Besch.);
b) 1669 « partie d'un escalier par laquelle on monte d'un palier à l'autre » (
La Fontaine,
Psyché, I ds
Œuvres, éd. H. Régnier, t. 8, p. 121);
2. 1694 « plan incliné permettant de passer d'un niveau à un autre dans les jardins, les places fortes, etc. » (
Ac.);
3. a) 1767 « terrain en pente » (
Diderot,
Salon, Œuvres, t. 4, p. 183 ds
Pougens d'apr.
Littré);
b) 1856 « passage, route, rue ou voie ferrée en pente » (
C.r. de l'Ac. des sc., t. 43, p. 809);
c) 1904 ch. de fer « instrument servant à remettre un wagon sur les rails » (
Nouv. Lar. ill.);
d) 1949
rampe de lancement (
Nouv. Lar. univ.);
4. 1798 anat. (
Schwan,
Suppl. au dict. de la lang. all. et fr. d'apr.
FEW t. 16, p. 659a).
B. 1. a) 1690 « main courante, balustrade placée à hauteur d'appui le long d'un escalier » (
Fur.);
b) 1862
lâcher la rampe « mourir » (
Larch., p. 271);
c) 1880 « partie supérieure du dossier d'un canapé » (
Havard);
2. a) 1832 « (au théâtre) rangée de sources lumineuses éclairant le décor et les acteurs » (
Raymond);
b) 1867
passer la rampe (
Delvau, p. 354);
3. a) 1928 « alignement de projecteurs destiné à éclairer une piste d'atterrissage » (
Saint-
Exup.,
loc. cit.);
b) 1929 « tout dispositif d'éclairage composé d'une suite de sources lumineuses » (
Cocteau,
Enfants, p. 132). Déverbal de
ramper*.