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RABBI, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin xiiies. Rabi, Rabbi comme vocatif, ici en s'adressant au Christ (ds M. von Orelli, Der altfranzösische Bibelwortschatz des Neuen Testamentes im Berner Cod. 28, p. 332: Rabi, qui vaut autant come mestre, ou habites tu [Jean 1, 38]; Icist vint a Jhesum par nuit et li dist: Rabbi [Jean 3, 2]); 1314 Rabi comme titre devant un nom propre (Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, § 1754: Rabi Moises [Maïmonide] en son traitié des venins); 1605 Rabbi (Le Loyer, Hist. des Spectres, l. 8, chap. 3, p. 843: Rabbi Samuel de Maroch). Empr. à l'hébr. postbibliquerabbι ̄ « maître, professeur » (propr. « mon maître, mon professeur »), formé de rav « chef, prince; seigneur, maître, professeur » et de -ι ̄ , suff. pronom. de la 1repers. du sing. Ce titre d'honneur et de respect était donné chez les Juifs, vraisemblablement dep. le 1ers. av. J.-C., aux docteurs de la Loi, puis à tout personnage ayant une autorité religieuse comme p. ex. dans le N.T. Jean-Baptiste (Jean 3, 26) et Jésus-Christ (Matth. 26, 25; Marc 9, 5, etc.). V. Bible 1912.