RÉGLISSE, subst.
Étymol. et Hist. Ca 1180
licorece (
Vie St Gilles, 854 ds T.-L.);
ca 1200
ricolice (
Aye d'Avignon, 72,
ibid.); fin
xiies.
ricolisse (
Moniage Guillaume, II, éd. W. Cloetta, 3397); 1260
regulisse (
Étienne Boileau, Métiers, 32 ds T.-L.);
ca 1393
reglisse (
Ménagier, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p. 263, l. 29); 1835 condamnation de l'empl. masc. (
Omnibus lang.,
Platt, Dict. lang. vicieux, p. 358;
Pomier, Loc. vicieuses Hte-Loire, p. 189); 1850
réglisse d'Amérique (
Dorvault, L'Officine, p. 486 ds
Quem. DDL t. 21). Empr. au lat. de basse époque
liquiritia, altér., sous l'infl. de
liquor (v.
liqueur), de
glycyrrhiza empr. du gr. γ
λ
υ
κ
υ
́
ρ
ρ
ι
ζ
α « racine douce, réglisse ». L'a. fr.
ricolece, altér. de
licorece par métathèse, étant devenu
reglisse sans doute sous l'infl. de
règle* à cause de la commercialisation de la réglisse en longs bâtons.
FEW t. 4, p. 174b et 175a.