RÉFORME, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1625 « rétablissement de l'ancienne discipline dans une maison religieuse`` (
Peiresc, Lettres, éd. Tamizey de Larroque, t. 6, p. 78);
2. a) 1690 « suppression des abus » (
Fur.); 1694
se jeter dans la réforme « revenir à une vie plus vertueuse » (
Regnard, Sérénade, sc. 13 ds
Œuvres, t. 1, p. 223 [éd. Paris, 1830];
b) 1713 « diminution de la dépense dans le train d'une maison » (
Hamilton, Mém. du comte de Grammont, 11 ds
Littré);
3. 1660
La Réforme « mouvement religieux qui au
xvies. a donné naissance aux églises protestantes » (
Oudin);
B. 1. a) 1671 « mesure par laquelle on casse des officiers en leur maintenant une partie de leur solde » (
Pomey);
b) 1680 « licenciement partiel des troupes » (
Rich.);
c) 1762 « fait d'écarter de l'armée un homme, un cheval reconnus inaptes au service » (
Ac.);
d) 1855 « dispense temporaire ou définitive des obligations militaires » (
Littré-
Robin),
2. 1837
mettre à la réforme « au rebut » (
Balzac, Employés, p. 86). Déverbal de
réformer*.