QUENOUILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1179
quenoille (
Renart, éd. M. Roques, br. 1, vers 885);
b) 1606
tomber en quenouille « se disait d'une maison dont une femme devenait l'héritière » (
Nicot); 1913
id. « laisser à l'abandon, tomber dans l'oubli » (
Proust,
Swann, p. 160);
2. a) 1495
quenoulles « pilier qui supporte un dais, un ciel de lit » (doc. ds
Leroux de Lincy,
Vie de la reine Anne de Bretagne, III, 222);
b) 1797 « arbre, plante au port élancé » (
Chateaubr.,
Essai Révol., t. 2, p. 420);
c) 1821 « taille effilée que l'on donne à certains arbres » (
Fontanes,
Œuvres, La Maison rustique, t. 1, p. 219). Du b. lat.
conucula « même sens », issu p. dissim. du 1
er-l- de
colucula «
id. » (v.
TLL), lui-même élargissement pop.
vies. du lat. class.
colus « quenouille ».