PSYCHOLOGIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1588 (
Taillepied,
Psichologie ou traicté de l'apparition des esprits ds
Gdf. Compl.);
2. 1690 « partie de la philosophie qui traite de l'âme, de ses facultés et de ses opérations » (
Dionis,
Anatomie de l'homme, 138 d'apr.
FEW t. 9, p. 502a); 1765
psychologie empirique ou
expérimentale (
Encyclop. t. 13); 1851
psychologie scientifique (
Cournot,
Fond. connaiss., p. 548); 1866
psychologie individuelle (
Amiel,
Journal, p. 162); 1866
psychologie appliquée (
Id.,
ibid., p. 229); 1914
psychologie génétique (
G. Marcel,
Journal, p. 21);
3. 1857 « connaissance empirique des sentiments d'autrui » (
Flaub.,
Corresp., p. 244);
4. p. ext. 1887 (
Maupass.,
loc. cit.);
5. 1916 « aptitude à prévoir les comportements » (
Barbusse,
Feu, p. 193 : Attends voir, Bec d'asticot, dit Tirette qui ne manque pas de
psychologie). Empr. au lat.
psychologia créé au
xvies. à l'aide du gr. ψ
υ
χ
η
́ « âme » et λ
ο
́
γ
ο
ς « esprit », « discours », par Melanchton, humaniste et réformateur allemand [1497-1560] comme titre d'une conférence, mot utilisé aussi en 1579 par le philosophe allemand J.-T. Freigius (v.
NED, s.v. psychology).