PRÉSIDIAL, -ALE, -AUX, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. a) 1435
court presidal (
Taxe ds
Hist. de Nim., Preuv., III, 255 ds
Gdf. Compl.); 1490
cour presidiale (
Ordonnance de Charles VIII, 28 déc. ds
Ordonnances des Rois de France, t.20, p.267);
b) 1552 [n. st.]
siége présidial (
Édit d'érection des Siéges présidiaux ds
Isambert,
Rec. gén. des anc. lois fr., t.13, p.250); 1585
courts presidiales (
Noël du Fail,
Contes et discours d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t.1, p.216);
2. 1547
juges présidiaux (
Édit ds
Isambert,
op. cit., p.33); 1694
sentence presidiale (
Ac.).
B. Subst.
1. a) 1585 «tribunal chargé des affaires d'importance secondaire» (
Noël du Fail,
op. cit., p.313);
b) 1690 «étendue du ressort de ce tribunal» (
Fur.);
2. 1636 «juge de ce tribunal» (
Monet:
Presidiaus, les geans du Presidial). Empr. au b. lat.
praesidalis, praesidialis «relatif à un gouverneur de province», dér. du lat.
praeses, praesidis «celui qui est à la tête, chef; gouverneur de province», comp. de
prae «devant, en avant» (
pré-*) et
-ses (pour *
-sed-s, du rad. de
sedere «être assis, siéger»).