POURPRE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin du
xes.
purpure « riche vêtement d'un rouge foncé » (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 245);
b) α) ca 1150
pourpre « étoffe d'un rouge foncé » (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 4220);
β) 1647
la pourpre des Roys, la pourpre des Cardinaux (
Vaug., p. 58);
2. 1538 « matière colorante d'un rouge foncé extraite du murex » (
Est.,
s.v. murex);
3. 1756 « couleur rouge vif » (
Voltaire,
Zadig, éd. G. Ascoli, J. Fabre, t. 1, p. 62, 48 : ses joues animées de la plus belle
pourpre). Du lat.
purpura « pourprier; couleur, vêtement d'un rouge foncé; ornement de pourpre, insigne des hautes magistratures ou de la royauté », du gr., v.
porphyre.