POTABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xiiies.
yaue potable (
Mahieu le Vilain, Metheores, [ms. de la 2
emoitié du
xives.], éd. R. Edgren, p. 91, 34);
2. a) ca 1516
or potable (
J. Perréal, Remonstrances de Nature, 561 ds
Roman de la Rose, éd. Méon, t. 4, p. 148);
b) α) 1701 (
Fur.:
potable, pour signifier, Qui est bon à boire, n'est pas en usage: on ne dira pas, du vin
potable); 1732 [éd.] (
Le Sage, Les Avantures de M. Robert Chevalier dit de Beauchêne, Paris, E. Ganeau, t. 2, p. 76: c'est un vin si rude, qu'il n'est pas
potable);
β) 1756 [éd.] «acceptable» (
Léandre grosse, scène 4 ds
Théâtre des boulevards, Mahon, G. Langlois, t. 3, p. 201). Empr. au b. lat.
potabilis «qui peut être bu», dér. du lat. class.
potare «boire».