POTÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1200 «contenu d'un pot» (
La Naissance du Chevalier au Cygne, Elioxe, 2440, éd. J. Mickel, p. 54);
2. xves. [éd.] cuis. (
Taillevent,
Viandier, éd. J. Pichon et G. Vicaire, p. 66: pour faire une
potée de langue de beuf et de tetyne de vache, soyent cuytes, et soient prins le bouillon où seront cuytes, et soient copées les langues et tetines par menus morceaux, comme fèves, et frisés au lart, et de l'ognon qui soit tranché menu);
3. 1640 fig.
il est esveillé comme une potée de souris (
Oudin Curiositez).
B. a) 1562 «produit de calcination de certains métaux ou alliages» (
Du Pinet,
Hist. du monde de C. Pline Second d'apr.
FEW t. 9, p. 267a);
b) 1676 «poudre d'oxyde d'étain pour polir les métaux» (
Félibien, p. 708). Dér. de
pot1*; suff.
-ée, v.
-é.