PIMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1664 bot. (
Tarif, 18 sept. ds
Littré: poivre du brezil ou
piment);
2. 1836 fig. «ce qui donne du piquant à quelque chose» (
Balzac, Lys, p.228). Empr. sém. à l'esp.
pimiento «plante potagère des régions chaudes, cultivée pour ses fruits qui servent de condiment» (fin du
xves. ds
Cor.-
Pasc.), du b. lat.
pigmentum «aromates, épices», lui-même issu du lat. class.
pigmentum «matière colorante», v.
pigment. On note également l'a. fr.
piment «baume, épice odoriférante» (1121-34,
Philippe de Thaon, Bestiaire, 484 ds T.-L.; déjà
pimenc «
id.» à la fin du
xes.,
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 349) et «boisson faite de vin, de miel et d'épices» (
ca 1100,
Roland, éd. J. Bédier, 2969) qui remonte au b. lat.
pigmentum.