PHILOLOGIE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. 1486
philozogie «amour des belles lettres et études des sciences libérales» (
Raoul de Presles,
Cité de Dieu, livre IV, Exp. sur le chap.11, f
os. 1 r
o); 1516
philologie (
Jean Bouchet,
Temple de bonne renommée, f
o64 r
o); spéc.
2. 1802 «étude, science des langues» (
Flick d'apr.
FEW t.8, p.381a); 1818
philologie du moyen âge, philologie classique (
W. de Schlegel,
Observations sur la lang. et la litt. prov., p.62); 1840
philologie comparée (Fr.
Wey,
Étude sur la langue française ds
Bibl. Éc. Chartes, t.1, p.471); v. aussi
J. Engels ds
Neophilologus t.37, 1953, pp.14-24. Empr. au lat.
philologia, -ae «amour des belles lettres» att. également chez
Sénèque (
Lettres à Lucilius, éd. Fr. Préchac, 108, 23) au sens spéc. de «érudition, étude comme exercice académique», du gr. φ
ι
λ
ο
λ
ο
γ
ι
́
α «goût pour la dialectique» et «goût pour la littérature ou l'érudition», dér. de φ
ι
λ
ο
́
λ
ο
γ
ο
ς, v.
philologue; 2 a peut-être été empr. à l'all., mais il est difficile de déterminer l'infl. de ce dernier, sur le mot fr. en ce sens (
cf. FEW t.8, p.381b).