PHILANTHROPE, subst.
Étymol. et Hist.1. 1712 [éd.] «personne qui est portée à aimer tous les hommes» (
Fénelon,
Dialogues des morts, p.136);
2. 1810 «personne qui s'emploie à améliorer le sort matériel et moral des hommes» (
Staël,
Allemagne, t.1, p.276). Empr. au gr.
φ
ι
λ
α
́
ν
θ
ρ
ω
π
ο
ς «qui aime les hommes; bienveillant, agréable» (de φ
ι
́
λ
ο
ς «ami», v.
-phile et α
́
ν
θ
ρ
ω
π
ο
ς et «homme», v.
-anthrope), empr. une 1
refois vers 1370-72 (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, p.413: nous loon ceulz que l'en appelle
phylantropos, c'est a dire ceuls qui aiment les hommes).