PERRUCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist.I. 1. a) 1698 «oiseau grimpeur, exotique, de petite taille, au plumage vivement coloré» (
Nouv. Voyage autour du monde [trad. de l'ouvrage angl. de W. Dampier] II, 441 ds
Arv., p.406);
b) 1743 «femelle du perroquet» (
Trév.);
2. 1855 «femme qui parle à tort et à travers» (
Sand, Hist. vie, t.3, p.424).
II. 1771 mar. (
Trév.). Issu, par substitution de suff., de l'anc. subst.
perrique «perroquet de petite taille» (1645,
Dampier, Hist. et voyage, p.82 ds
Arv., p.404), empr. à l'esp.
perico «
id.» (
xvies. d'apr.
Al., v. aussi
Arv., p.405), du nom propre
Perico, dimin. de
Pero au lieu de
Pedro (
Pierre), v. aussi
perroquet. Au sens II,
perruche s'explique par une anal. avec
perroquet*, terme de mar.