PARODIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1615 «imitation burlesque d'une oeuvre sérieuse» (
Nesmond,
Remonstrance faicte..., l'An 1615 ds
Remonstrances, ouvertures de palais et arretz, éd. 1617, p.476);
b) 1827 «contrefaçon, imitation grotesque» (
Hugo,
Préf. Cromwell, p.11);
2. 1751 [éd.] «couplet, strophe composés pour être chantés sur un air connu» (
Voltaire,
Siècle de Louis XIV, Berlin, t. 2, ch. 26, p.100). Empr. au gr.
π
α
ρ
ω
δ
ι
́
α «imitation bouffonne d'un morceau poétique» (dér. de π
α
ρ
ω
δ
ο
́
ς «auteur de parodies», de π
α
ρ
α
́ «à côté de» et de ω
̓
δ
η
́ «chant», v.
ode), plutôt qu'empr. au lat.
parodia (hapax de glossateur, semble-t-il, v.
Gaff.).