PÉPIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. Ca 1175
pepin [de pomme] (
Benoît de Ste-
Maure, Chron. des ducs de Normandie, 27582 ds T.-L.);
2. 1883 «caprice, passion» [signifierait proprement ,,graine d'amour``] (
Larchey, Suppl. aux 9eet 10eéd. du Dict. d'arg., p.117);
3. 1897 «avarie survenant à une machine» (arg. de la Mar. d'apr.
Esn.); 1898 «ennui» (
Lévy, Gosses Paris, p.5). Prob. dér. d'un rad. expr. *
pep- traduisant la petitesse (
FEW t.8, p.209b),
cf. les var. apophoniques de type
pinpin, pipin, pupin, poupin, ibid., p.209a et b. Le sens 3, en raison prob. de l'amertume et de la dureté du pépin (
cf. xives.,
Psautier Maz. 58 ds
Gdf. Compl.).