OUVERTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Fin
xies.
ovredure (?) «linteau, ce qui est au-dessus d'une porte» (
Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.104, 759); 1121-34
uverture «ce qui est ouvert» (
Ph. de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 3099);
2. 1293
ouvreture «action d'ouvrir» (
Anc. cart. de Cauchy, p.230 ds
Gdf. Compl.); spéc. 1643 «pourparlers, négociations» (
Lettre de Louis XI, II, 151 ds
Bartzsch, p.155); 1581 «action de commencer (d'une saison)» (
De Bara, Blason des armoiries, 140); 1682 (Le Père
Ménestrier, Des Ballets anc. et mod., 257: le ballet a trois parties: l'
Ouverture, les Entrées et le Grand Ballet); 1691 mus. (
Ozanam, p.664, 6: L'Opera est une Piece de Theatre, où la Musique regne depuis le commencement jusqu'à la fin: il commence par l'
Ouverture, qui a ordinairement une Fugue dans la derniere de ses deux reprises). D'un lat. pop.
*opertura, altération du lat. class.
apertura «ouverture, trou», formé sur le supin
apertum de
aperre, v.
ouvrir.