ORAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Début
xiies. «vent favorable» (
St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 795) −
xiiies., v.
Gdf., T.-L.;
2. ca 1140 «tempête, grosse pluie» (
Pélérinage Charlemagne, éd. G. Favatti, 378);
3.au fig. 1197 «malheurs» (
Hélinant, Vers de la mort, XLI, 8 ds T.-L.);
4.1552
un orage de (
Ronsard, Divers jeux rustiques ds
OEuvres, éd. H.Chamard, t.5, p.48:... un perpetuel
orage Et de souspirs et de pleurs). Dér. à l'aide du suff.
-age* de l'a. fr.
ore «vent» (att. de
ca 1165,
Benoît de Sainte-
Maure, Troie, 27347 au
xives., J.
de Condé, II, 4, 93 ds T.-L.) à côté de
aure*, et dont le dér. beaucoup plus fréq.
orez, subst. masc., de même sens, est att. de
ca 1050 (
Alexis, éd. Chr. Storey, 105) au
xives. (G.
Guiart, I, 6839 ds T.-L.);
cf. a. prov.
aura «vent, souffle» (
xiies. ds
Rayn.), prov.
auro, oro «
id.» (v.
Mistral).