NÉNUPHAR, subst. masc.
Étymol. et Hist. xiiies.
neuphar, neufar (
Simples medecines, éd. P.Dorveaux, § 806),
neuenufar (
ibid., § 792);
xiiies.
nenufar (
Antidotaire Nicolas, éd. P.Dorveaux, § 60);
ca 1350
nenuphar (
Texte médical, ms. B.N. fr. 12323, f
o142 v
ob cité par
R. Arveiller ds
Romania t.94, p.159). Empr. au lat. médiév.
nenuphar (av. 1250 ds
Latham), et celui-ci à l'ar.
nainūfar, nīnūfar, nīlūfar, du persan
nīlūfar, lui-même empr. au skr.
nīlōtpala- «lotus bleu», comp. de
nīlah «bleu-noir» et
utpalam «fleur du lotus» (
Devic;
Lammens, p.181;
FEW t.19, p.137;
Lok. n
o1570;
Roll. Flore t.1, p.155;
Klein Etymol.).