NOUGAT, subst. masc. Étymol. et Hist. 1. 1595 confis. nogas plur. (B. Bauderon, Paraphrase sur la Pharmacopoee. Éd. seconde, Lyon, 34 cité par R. Arveiller ds R. Ling. rom. t.49 [à paraître]: des Nogas et Torrons); 1597 nogat (A. Constantin, Brief Traicté de la pharmacie provinciale et familiere, Lyon, 70-71, ibid.); 1694 nouga ( Pomet, Hist. gén. des drogues, Paris, Rem., p.16 cité par R. Arveiller ds Mél. Frank, 1957, p.15); 1750 nougat (ds B. Guégan, La Fleur de la cuis. fr., 1920, p.285 ds FEW t.7, p.256a); 2. 1928 pop. ( Lacassagne, Arg. «milieu», p.239: facile à exécuter ... Du beurre, du nougat); 1936 ( Céline, op. cit., p.685: c'était du nougat); 3. 1917 pop. jambes en nougat «jambes molles, faibles inaptes aux longues marches» (ds Esn. Poilu 1919); 1926 les nougats «les pieds» (s. réf. ds Esn.); 1935 ( Lacassagne, op. cit., 2 eéd., p.272: pied ... Nougat). Empr. au prov. nougat «confiserie faite de noix ou d'amandes et de miel» ( xviies. Saboly d'apr. Mistral), dér. du prov. nougo «noix» (a. prov. noga), d'un lat. pop. * nuca ( cf. roum. nucă, a. ital. noxa, cat. noga), issu par changement de déclinaison du lat. class. nux «noix». Cf. aussi l'esp. nuégado «pâte cuite au four, faite de farine, de miel et de noix» (1423 ds Cor.- Pasc., s.v. nuez).
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