MÉTROPOLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) xiiie-
xives.
metropole «ville ayant un siège archiépiscopal» (
Chron. de France, ms. Berne 590 f
o139b ds
Gdf. Compl.); 1636 (
Monet); spéc. 1493
eglise metropole «église archiépiscopale» (
Chron. de S. Denis, t. I, f
o159 ds
Gdf. Compl.); 1701 subst.
metropole «église principale d'une ville» (
Fur.);
b) 1679 hist. anc.
métropole «capitale, ville principale d'une province» (
Fléch.,
Hist. de Théodose, III, 80 ds
Littré);
2. 1671 (
Pomey:
Metropole, ville metropolitaine); 1701 «ville la plus importante d'une région» (
Fur.);
3.1748 «État considéré par rapport à ses colonies» (
Montesquieu,
Esprit des lois, livre 21, chap. 21). Empr. au b. lat.
metropolis «capitale d'une province» (
ives.) «ville d'un siège archiépiscopal» (av. 420) et «métropolite» (
vies.), du gr. μ
η
τ
ρ
ο
́
π
ο
λ
ι
ς littér. «ville-mère», «ville qui a fondé, ou colonisé d'autres villes», «ville principale, ou capitale», formé de μ
η
́
τ
η
ρ, μ
η
τ
ρ
ο
́
ς «mère» et de π
ο
́
λ
ι
ς «ville».