MÉDECINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1121-34
medicine «médicament, remède» (
Philippe de Thaon, Bestiaire, 1141); 1165-70
medecine (
Chrétien de Troyes, Erec et Enide, 5762 ds T.-L.);
b) 1656 fig. «chose désagréable« (
Pascal, Pensées, § 978 ds
Œuvres, éd. L. Lafuma, 1963, p.636);
2. a) 1314 «science qui a pour objet la conservation et le rétablissement de la santé» (
Henri de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, t.1, §15, p.5);
b) α) 1690
médecine de cheval, v.
cheval;
β) 1764
médecine légale (
Encyclop. t.8,
s.v. imposture);
γ) 1798
médecine vétérinaire (
Ac.);
δ) 1950
médecine du travail (
Comité de l'O.M.S.,
loc. cit.). Empr. au lat.
medicina «art de guérir; remède, potion», fém. subst. de l'adj.
medicinus «de médecin».
Médecine a évincé l'anc. subst.
mecine «remède» (
ca 1050,
Alexis, éd. Chr. Storey, 522), forme pop. du lat.
medicina.