MUGUET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200
musguet bot. (
Richard de Semilli, éd. G. Steffens, p. 355);
2. ca 1538 [éd.] adj. « élégant » (
Moralité de la vendition de Joseph ds
Myst. du V. Test., éd. J. de Rothschild, t. 2, p. 369, 1627); 1547 subst. « jeune élégant » (
N. Du Fail,
Propos rustiques ds
Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 54);
3. 1769 méd. (
Journal de méd., de chirurgie et de pharm. 31, 496 d'apr.
FEW t. 19, p. 135a). Dér. de l'a. fr.
mugue « musc » (fin du
xies.,
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 731a;
ca 1223,
Gautier de Coinci, éd. V. F. Koenig, I
Mir. 44, 838), en raison du parfum de cette fleur.
Mugue est issu de
musc* par un développement inexpliqué. Au sens 3,
cf. musgue « maladie de la bouche » (fin du
xies.,
Raschi,
Gl., t. 1, 731b).