MONSEIGNEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1160-74
mon seignor «titre accompagnant le nom d'un saint» (
Wace, Rou, éd. A.-J. Holden, III, 9998); 1216
monseigneur «titre donné à des personnages éminents, ici un noble» (
Robert de Clary, Constantinople, éd. Ph. Lauer, p.48, 31), pour l'évolution sém. et ses relations avec
messire, v. L.
Foulet ds
Romania t.71, pp.1-48 et pp.180-221 et t.72, pp.31-77; pour la différence entre
Monsieur et
Monseigneur v. E.
Pasquier, Recherches, VIII, 5 ds
Hug.; 1680 (
Rich.:
Monseigneur est un tître qui se donne en parlant, ou en écrivant à celui de qui on est vraiment sujet, ou à ceux qui sont les plus éminens dans l'Église, dans la robe, ou dans l'épée);
2. 1827
monseigneur «petit levier» (
Grandval, Cartouche ou le vice puni, p.96). Comp. de l'adj. poss.
mon* et de
seigneur*; v. aussi
messire et
monsieur.