MANDRIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1676 « sorte de poinçon pour percer le fer » et « outil du tourneur » (
Félibien). Empr. à l'occitan
mandrin « tige de fer; poinçon du serrurier; instrument de tourneur », dér. de l'a. prov.
mandre att. en 1389 au sens de « pivot, tourillon », en 1403 au sens de « outil pour percer », v.
Pansier t. 3 et 5,
Levy Prov. Mandre est d'orig. discutée. Selon
REW3(n
o5278), hyp. la plus vraisemblable,
mandre serait issu d'une forme lat. *
mandar (osque *
mamphar, *
manfar dont le b. lat.
mamphur « partie du tour du tourneur » paraît être une corruption, voir
Ern.-Meillet;
cf. aussi ital.
manfano « partie du fléau à battre »).
FEW (t. 6, 1, p. 136), s'appuyant sur une forme a. prov.
mambre (att. en 1478 ds
Pansier t. 5), rattache
mandre au b. lat.
mamphur et explique l'altération de
mambre en
mandre par l'infl. du got. *
manduls (a. nord.
mondull, m.h.all.
mandel).