MALICE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié
xiies. « méchanceté, inclination à nuire » (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, XLIX, 20 : La tue buche abundat de
malice);
2. ca 1155 « disposition qui pousse à faire le mal » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 5164); fin XV
es.
sans entendre la malice (
Commynes,
Mém., éd. J. Calmette, II, 265); av. 1648 « taquinerie sans conséquence » (
Voi[
ture], 1. 2, 3 ds
Rich. 1680); 1668 « penchant à dire de petites méchancetés pour s'amuser d'autrui » (
Boileau,
Satires, éd. A. Cahen, IX, 80). Empr. au lat.
malitia « nature mauvaise, méchanceté; ruse, finesse » lui-même dér. de
malus, v.
mal1.