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MAGIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1535 «science, religion des mages» (De Selve, Vies de Plutarque, 22vo, édit. 1547 ds Delb. Notes mss: La théologie secrette des Perses, qu'ilz appelloient magie); 2. 1555 «art de produire, par des procédés occultes, des phénomènes sortant du cours ordinaire de la nature» ici fig. (Ronsard, Les Meslanges, éd. P. Laumonier, VI, 249: Il n'est point de plus grand magie Que la docte voix d'une amie Quand elle est jointe a la beauté); 1579 (R. Benoist ds Wagner Magie, p. 174: La cognoissance dicte magie a esté distribuee par les anciens [...] en deux especes. La premiere est une parfaite congnoissance de la philosophie naturelle [...]. La seconde est celle qui luë par l'invocation et enchantemens des demons ou diables); 1612 magie naturelle (Jean Baptiste Porta Neapolitani, La Magie naturelle qui est, les secrets et miracles de nature, trad. du latin en françois chez Thomas Daré); 1692 magie démoniaque (P. de Lancre, Incredulité et Mescreance, p. 32 ds Wagner, Magie p. 218); 1630 magie noire, magie blanche (Agrippa d'Aubigné, Lettres de poincts de science, éd. E. Réaume et F. de Caussade, I, 452); 1671 magie divine (J. A. Belin, Traité des Talismans, p. 8 ds Wagner Magie, p. 210); 3. 1757 magie de l'art «effet extraordinaire de surprise et de plaisir que produisent les arts» (Caylus, Tabl. XIII, p. 20 ds Brunot t.6, p.745, no2). Empr. au latmagia (empr. au gr. μ α γ ε ι ́ α) «religion des mages perses», «sorcellerie».