LOQUE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Ca 1475 « chiffon » (ici sert à renforcer une négation) (
Chastellain,
Chroniques, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 170);
b) ca 1475
locque adj. « mou, fatigué » (
Molinet,
Mandement de froidure, 48 ds
Poésies religieuses et parodies, éd. N. Dupire, p. 733); 1880 « individu sans énergie » (
Zola,
Nana, p. 235). Empr. du m. néerl.
locke « boucle, mèche de cheveux », d'où aussi l'a. fr.
lok « mèches de laine grossière » (1274-1300 ds
De Poerck),
locu « ébouriffé, hirsute » (
ca 1200-
xves. ds
Gdf.), la mèche comme la loque pendant de façon désordonnée.