LIBRAIRIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1360-70
liberarie « bibliothèque » (
Baudoin de Sebourc, V, 4 ds T.-L.; donné comme hors d'usage par
Fur. 1690);
2. a) 1544 [éd.] « commerce des livres » (E.
Dolet,
Second enfer, p. 10);
b) 1596 « magasin du libraire » (
Hulsius);
c) 1690 « activité, profession du libraire » (
Fur.);
d) 1690 « corporation des libraires »
(ibid.). Empr. au lat. de l'époque imp.
libraria « bibliothèque », plur. du neutre
librarium, lui-même empr. par l'anglo-norm.
librarie masc. (1119,
Philippe de Thaon,
Comput, 35 et 65 ds T.-L.). Le sens de « bibliothèque » a été évincé par celui de « commerce des livres » grâce à l'infl. du subst.
libraire, très répandu au sens de « personne qui vend des livres » à partir du
xviesiècle.