LAURIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1100 bot. (
Roland, éd. J. Bédier, 2651);
2. fin
xives. « feuillage de cet arbuste consacré dans l'Antiquité à Apollon, avec lequel on tressait la couronne des vainqueurs » (
Jehan Froissart,
Chroniques, éd. L. Mirot, XII, 240);
3. 1550 fig. « la gloire du vainqueur » (
Ronsard,
Odes, I, IX, éd. P. Laumonier, I, 114, 98); 1686
cueillir des lauriers (
Flechier,
Le Tellier ds
Littré); début
xviiiese reposer à l'ombre de leurs lauriers (
Saint-
Simon, 137, 2 ds
Littré); 1791
s'endormir sur ses lauriers (
Marat,
Pamphlets, Charlatans mod., p. 291);
4. 1834 « feuillage utilisé comme condiment » (
Balzac,
E. Grandet, p. 203). Dér., avec suff.
-ier*, de l'a. fr.
lor (
xies. ds
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 2, p. 163, 164 −
xiiies. ds T.-L.), du lat.
laurus « id. ».