LAPEREAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1330
lapriel (
Hugues Capet, 6 ds T.-L.); 1376 plur.
laperiaus (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 80, 39);
ca 1393
id. lappereaux (
Ménagier, II, 110 ds T.-L.). Issu du thème ibéro-roman *
lappa- « pierre plate » (à l'orig. du port.
lapa « roche saillante; caverne, grotte », attesté en 907 dans un texte lat., et d'autres formes du domaine ibérique citées par J.
Hubschmid ds
Mél. Jud, pp. 246-257) que l'on trouve à la base du port.
laparo « lapereau », dial.
lapouço, etc. : v. J.
Hubschmid,
loc. cit. Le mot est attesté d'abord dans l'extrême nord du gallo-roman : on y faisait prob. commerce par voie de mer des peaux de lapins, ces animaux étant très abondants sur le territoire ibérique (v.
Bl.-W.
1-5et A.
Dauzat ds
Fr. mod. t. 18, pp. 1-3).