JONQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1525
ionct (A.
Fabre,
Le Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ouvrage ital. de A. Pigaphetta], f
o50 v
ods
Arv., p. 294); 1571
Ioncque (
Copie d'une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa [trad. de l'ital.] ds
Rec. des plus fraisches lettres, escrittes des Indes Orientales, p. 11,
ibid., p. 295);
2. 1588
Iuncque (L.
de La Porte,
Hist. du grand royaume de la Chine [trad. de l'ouvrage esp. de Mendoza], p. 94,
ibid.);
3. 1598
Ionco (W.
Lodewijcksz,
Premier livre de l'hist. de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois [version fr. d'un texte hollandais, faite par l'auteur], f
o23 r
o,
ibid. : le
Ionco des Portuguez); 1601
Ionque (
Id.,
Le second livre, journal ou comptoir [
id.], f
o20 v
o,
ibid.). Empr., par l'intermédiaire de textes ital. (1), esp. (2) et néerl. (3), au port.
junco « grande embarcation à proue haute et recourbée, en usage en Chine, au Japon, et dans l'archipel malais » (dep. 1345,
jonco, Ben-
Batuta ds
Dalg.; dep. 1510,
junco, doc. da Torre do Tombo, ibid.), lui-même empr. au malais
djong « id. ».