INTIME, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1376-77 « très uni, très lié avec quelqu'un, d'où (enfant) légitime » (
Jean Le Fèvre,
Respit de la mort, éd. G. Hasenohr-Esnos, 2274); 1616 subst. « ami très cher » (A. D'
Aubigné,
Hist. univ., I, 102 ds
Littré);
b) 1765 « qui marque une union étroite entre des choses »
(Encyclop.); 2. a) début
xvies. [date du ms.] « qui réside au plus profond d'une âme » (
Trad. du Gouv. des princes de G. Colonne, Ars. 5062, f
o14 v
ods
Gdf. Compl.);
b) 1651 subst. « ce qu'il y a de plus profond, par rapport à Dieu » (
Pascal,
Lettre sur la mort de mon père ds
Œuvres, éd. J. Mesnard, t. 2, p. 852);
3) a) 1816
Journaux intimes [titre] (B. Constant);
b) 1849 « qui crée ou évoque l'intimité » (
Lamart.,
Confid., p. 369). Empr. au lat.
intimus « ce qui est le plus en dedans, le fond de », superl. de
interior (
intérieur*).