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INTERPRÉTATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) ca 1165 « indication de l'avenir par un songe » Par signe e par visions E par interpretacïons (Benoît de Ste-Maure, Troie, 15286 ds T.-L.); 1160-74 « présage, explication (tirée d'un songe) » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 278 : quant Rou oï du songe l'interpretation); b) 1440-75 « action d'interpréter un acte, un comportement... de lui donner un sens » ici donner interpretation à qqn de ses fautes « les lui faire connaître, les lui faire comprendre » (G. Chastellain, Chron., éd. K. de Lettenhove, III, 245); 1580 (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, I, XXXI, p. 242); c) 1487 « action d'interpréter un texte dont le sens n'est pas évident » (Vocab. Lat.-fr., Genève, Loys Garbin); d) 1662 « action de prendre en bonne ou mauvaise part des paroles, une attitude » (La Rochefoucauld, Mémoires, II ds Œuvres, éd. Gilbert et Gourdault, t. 2, p. 68); e) 1853 « façon dont une œuvre dramatique ou musicale est rendue » (Delacroix, Journal, p. 99 : [le tableau] reste tel que l'artiste a voulu qu'il fût, tandis qu'il n'en est pas de même d'un ouvrage livré à l'interprétation, comme les ouvrages de théâtre); 2. 1326 « traduction d'un texte d'une langue à une autre » (Vie st Grégoire, 323 ds Romania t. 8, p. 519). Empr. au lat. class.interpretatio « explication; traduction » formé sur le supin interpretatum de interpretari, v. interpréter.