INFIRME, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1539 « faible, physiquement ou moralement » (Cl.
Marot,
Psaumes, II ds
Gdf.
Compl. : mon cuer jadis
infirme); 1547 (
Marguerite de Navarre,
L'Adoration des troys roys, 384 ds
Comédies, éd. F.E. Schneegans, p. 58 :
infirmes espritz);
2. 1673 « sujet à des infirmités diverses » (
Molière,
Le Malade imaginaire, I, 5, éd. R. Bray, p. 130). Réfection, d'apr. le lat.
infirmus « faible, physiquement ou moralement », de l'a. m. fr.
enferm(e) « malade, faible » (attesté de
ca 1050,
Alexis, éd. Chr. Storey, 220, au
xvies. ds
Hug.), lui-même issu du lat. Cette réfection sav. a été rendue nécessaire par l'homon. de certaines formes conjuguées de
enfermer*. Voir J.
Gilliéron ds
Bibl. Éc. Hautes Ét., t. 230, pp. 65-68.