HYMNE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié
xiies.
ymne « cantique en l'honneur de Dieu » (
Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, CXVIII, 171);
ca 1200
hymnes matineiles (
Dialogue Grégoire, 14, 7 ds T.-L.); 2
etiers
xives.
id. « cantique latin »
Hymne Ave Maris Stella (
Du roy Arthus et de Saint Loys ds
Nouv. Recueil Fabliaux, éd. A. Jubinal, t. II, 201);
2. début
xives.
ine « chant, poème à la gloire des dieux et des héros » (
Ovide moralisé, éd. C. de Boer, IX, 2832); 1545
une chanson ou hymne [à Neptune] (
Débat d'Eole et Neptune ds
Anc. Poésies fr., t. 10, 37);
3. 1537 « chant, poème d'adoration célébrant une personne, une idée, etc. » (
Cl. Marot,
Cantique, III, 64 ds
Œuvres, éd. C.A. Mayer, p. 287 : je ne vueil chanter
hymne que de mon roy). Empr. au lat.
hymnus, masc. « chant en l'honneur d'un dieu ou d'un héros » (du gr. υ
́
μ
ν
ο
ς
« id. »), repris par les auteurs chrétiens pour désigner un chant en l'honneur de Dieu, et plus partic. les Psaumes. En a. fr. le mot paraît surtout fém. et
Rich. 1680 le donne comme ,,plus ordinairement féminin``; le passage du masc. au fém., parallèle à celui noté dans
psaume, est dû à l'
e muet final.