HIPPOPOTAME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1180-90 zool.
ypopotamox (A.
De Paris,
Alexandre, III, 1117 ds Elliott Monographs, n
o37, p. 168); 1546
hipopotame (
Rabelais,
Tiers Livre, éd. Ch. Marty-Laveaux, ch. XXXIX);
2. 1856 « personne énorme » (
Hugo,
Contempl., p. 83 : quelle grosseur! quelles sueurs, quelle rougeur! C'est un
hippopotame habillé en bourgeois). Empr. au lat. imp.
hippopotamus au sens 1, lui-même du gr. ι
́
π
π
ο
π
ο
́
τ
α
μ
ο
ς « cheval du fleuve (en partic. du Nil) » composé de ι
́
π
π
ο
ς « cheval » et de π
ο
τ
α
μ
ο
́
ς « fleuve »; les formes
ypotame, ipotame ca 1265 (
Brunet Latin,
Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, § 135),
ipothahm ca 1330 (
Nicole Bozon,
Contes moralisés, 72 ds T.-L.),
hipotame (
Rich. 1680 −
Miège 1688) sont dues à une simplification haplologique.