HAIE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1
remoitié du
xiies. « clôture faite d'arbres, d'arbustes, servant à limiter ou à protéger un champ ou un jardin » (
Psautier Cambridge, 61, 3 ds T.-L. :
maceria);
b) 1859 sports
course de haies (
Ponson du Terr.,
loc. cit.);
2. a) 1306 p. anal. (
Joinville,
Saint Louis, éd. N. L. Corbett, § 208 : comme une grant
haye [de flèches]);
b) fin du
xives. « file de personnes » (
Froissart,
Chroniques, éd. S. Luce, t. 3, p. 177, 180).
B. Ca 1280 « age d'une charrue » (G.
de Bibbesworth,
Traité, éd. A. Owen, 919). De l'a. b. frq. *
hagja « haie (d'arbres, etc.) »,
cf. l'a. h. all.
hegga « pieu, palissade » (
Graff t. 4, col. 762), m. néerl.
hegge « haie; clôture ». Au sens de « palissade »,
haja est attesté en lat. médiév. dès le
ixes. (
Nierm.). Pour l'évolution sém. de B, v.
age.