GUIGNE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1393
guine « cerise d'un rouge foncé » (
Ménagier, Sté des Bibliophiles fr. t. 2, p. 235); 1563
guigne (B.
Palissy,
La Récepte Véritable, éd. 1930, p. 96);
2. 1877
se soucier de quelque chose (ou de quelqu'un) comme d'une guigne (
Zola,
Assommoir, p. 138). Orig. obsc. Peut-être de l'a. b. frq. *
wihsila « griotte »;
cf. a. h. all.
wîhsela de même sens, m. h. all.
wihsel; all.
Weichsel « id. ». Cette hyp. fait pourtant difficulté, la présence du
-n- en fr. étant inexpliquée. La mouillure du
-n- est due à l'infl. du nom de l'arbre de
guignier. Cf. FEW t. 17, p. 582 a.