GRISETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1306
griset subst. masc. « drap de couleur grise » (G.
Guiart,
Royaux Lignages, éd. De Wailly et Delisle, 11427);
b) 1651
grisette subst. fém. « étoffe grise de peu de valeur » (P.
Scarron,
Virgile Travesti, VI ds
Œuvres, éd. 1786, IV, 361);
c) 1664 « jeune fille de condition modeste et de mœurs faciles » (J.
de La Fontaine,
Contes, I, 1, 326 ds
Œuvres, éd. A. Regnier, t. 4, p. 47);
2. 1721 ornith.
(Trév.). Dér. de
gris1*; suff. dimin.
-et*, puis
-ette*. 1 du contenant (a et b) le terme a passé au contenu (c), sans doute parce que ce type de jeunes filles portaient des vêtements taillés dans une étoffe grise de peu de valeur (
FEW t. 16, p. 84, note 15); 2 ainsi nommé en raison de sa couleur grise (
cf. griset sens 2 et
grison sens 1).