GRIGNON, subst. masc.
Étymol. et hist. 1. 1553 « morceau croustillant pris sur le côté le plus cuit du pain » (
Ronsard,
De Folastries, IV, 85 ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 5, p. 33);
2. 1784 « tourteau d'olives »
(Encyclop. méthod. Mécan.). Au sens 1
grignon est prob. dér. de
grigner1*; suff.
-on*, puisqu'une personne qui grignote un croûton de pain au lieu de le manger franchement ne fait que se tordre la bouche. Au sens 2
grignon est empr. au prov.
grignoun « résidu du marc d'olives » (
Mistral).
Cf. FEW t. 16, p. 70a et 72a.