| GOBELIN1, subst. masc. Étymol. et Hist. Ca 1195 (Ambroise, Guerre sainte, 8710 ds T.-L.), attest. isolée (cf. encore le lat. médiév. gobelinus « id. », av. 1141, Orderic Vital ds Du Cange); début xvies. gobellin (J. d'Auton, Chron., ms. B.N. fr. 5082, fo28 rods Gdf., s.v. nuitin). Remonte sans doute, par l'intermédiaire du lat. chrét. *gobalus « génie domestique », au gr. κ
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ς « lutin, génie malfaisant », v. J. Brüch ds Z. rom. Philol. t. 52, 1932, pp. 340-341. |