GALIPOTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Av. 1761
courir la galipotte « aller au sabat sur un manche à balai; être ensorcelé » (F.
Gusteau, p. 8 ds
Lalanne);
b) 1864 « course de nuit par suite de sortilège » (
Beauchet). Mot dial. de l'Ouest (Vendée, Aunis, Poitou, Saintonge, v.
FEW t. 17, p. 478b) et du Centre (Forez, Puy-de-Dôme,
ibid.) où sous différentes formes (
galipote, ganipote, attesté dès le
xviiies. dans le
ms. de Pons, v. G.
Musset,
Glossaire des patois et des parlers de l'Aunis et de la Saintonge; garipotte, galipoto) il a développé les sens de « course effrénée », « loup-garou; animal ou être fantastique que certains prétendent voir courir la nuit ».
Galipote représente prob. une var. région. de
galipette* avec prob. une infl. de la famille de
galoper* (v. en partic.
FEW t. 17, p. 484b).