GABELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1267
gabele « impôt sur certaines denrées »
(Note sur une ambassade de St Louis à Charles d'Anjou ds E.
Berger,
Layettes du Trésor des Chartes, t. 4, p. 226); 1331 « grenier public où l'on faisait sécher le sel » (
Statutum Philippi Regis ds
Du Cange,
s.v. gablum); 1342 « impôt sur le sel » (
Specul. Histor. ms. lib. 11, cap. 71,
ibid.). Empr. à l'ital.
gabella « impôt » (dep. 1
remoitié
xives.,
Marco Polo volgar. ds
Batt., mais déjà
gabella, 1129, lat. médiév. de Sicile ds
Du Cange,
loc. cit.; l'ital. dial.
cabella est à l'orig. des formes a. fr.
cabelle citées par M. Höfler ds
Z. rom. Philol. t. 83, p. 59, à propos de la Cour d'Anjou), lui-même empr. à l'ar.
qabāla « id. ».