FOURRURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1160
forrëure « peau de certains mammifères avec son poil » (
Enéas, 747 ds T.-L.);
b) 2
emoitié du
xiiies. « vêtement fait avec des peaux ainsi préparées » (
Romances et Pastourelles, III, 48, 36,
ibid.);
c) 1690 « robe fourrée, garnie de fourrures des magistrats, des docteurs et qui fait état de leur qualité » (
Fur.), p. ext. 1689 (éd.) « magistrat portant fourrure » (
La Bruyère,
Les Caractères, éd. G. Servois, t. 3, 1, p. 62);
d) 1690 hérald. (
Fur.);
2. a) 1690 mar. (
Fur.);
b) 1812 menuis. (
Boiste);
3. 1901 orfèvr.
(Nouv. Lar. ill.). Dér. de
fourrer*; suff.
-ure*.