FOURNEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1165 « sorte de four dans lequel on fait brûler certaines substances » (
Troie, 3135 ds T.-L.); en partic. 1783-88
haut-fourneau (
Buff.,
Min., t. IV, p. 95 ds
Littré);
b) 1668 « appareil composé de vaisseaux ou de foyers utilisé pour certaines opérations chimiques » (
Molière,
L'Avare, II, 1);
c) 1690
fourneau ... pour faire des confitures (
Fur.);
d) 1881 pop. « empoté, imbécile » (
Rigaud,
Dict. arg. mod., p. 181);
e) 1901 « foyer de la chaudière d'un navire »
(Nouv. Lar. ill.);
2. a) 1636 « fourneau à charbon » (
Monet : les tas de copeaus pour faire charbon, etans dressés an voute, sont anduits de terre grasse, à guise de
Fourneau);
b) 1671 « fourneau de cuivre » (
Pomey);
c) 1808 « partie évasée d'une pipe où l'on brûle le tabac » (
Boiste). Dér. de l'anc. forme
forn de
four*; suff.
-eau*.