FOUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1188-91 « ouvrage de maçonnerie voûté, généralement circulaire, où l'on fait cuire le pain, la pâtisserie, etc. » (
Chr. de Troyes,
Perceval, éd. F. Lecoy, 1764 : Molins n'i mialt ne n'i cuist
forz);
2. 1564 p. anal.
four à chaulx (
Thierry) (v.
chaufȯur); 1801
four à reverbère (
Crèvecœur,
Voyage, t. 1, p. 283);
3. 1659, 19 déc. théâtre (
Lagrange,
Registre ds
Fr. mod. t. 15, p. 201 : Zénobie (...) un
four);
4. 1692 « maison où l'on tient cachés ceux qu'on enrôle » (
Dancourt,
la Gazette, sc. 1 ds
Littré);
5. 1829
four à cristaux (
Boiste);
6. 1834 « partie close d'un fourneau, d'une cuisinière où l'on peut mettre des aliments pour les faire cuire » (
Balzac,
E. Grandet, p. 88 : tu nous feras une tarte aux fruits et tu nous cuiras au
four tout le dîner). Du lat. class.
furnus « four ».